Victor-Hugo

Victor Hugo

Victor-Hugo

Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action

Victor Hugo nait à Besançon le 26 février 1802. Intellectuel, écrivain, poète et dramaturge, il est considéré comme le père du Romantisme français. Il est aussi une personnalité politique très engagée.

Victor Hugo est le troisième fils d’un général de l’armée de Bonaparte, Joseph-Léopold Sigisbert et de Sophie Trébuchet. Il a une enfance et une jeunesse nomade à cause de la profession de son père. Il vit en Corse, en Italie, en Espagne et à Paris. Tous ces lieux sont toujours présents dans son esprit et dans ses écrits. En 1814 ses parents se séparent. Sa mère va habiter à Paris avec le jeune Victor qui entreprend d’abord des études techniques, abandonnés rapidement pour se consacrer à la littérature. À l’âge de 14 ans, il écrit déjà : « Je veux être Chateaubriand ou rien ». Il commence alors une intense production littéraire et participe activement à la vie littéraire parisienne. En 1822 il épouse Adèle Foucher, son amour d’enfance, avec qui il a cinq enfants.

D’abord monarchiste, il devient républicain après les événements de 1830. Devenu chef de fil du mouvement romantique, en 1841, il est élu à l’Académie française. En 1843 sa fille Léopoldine meurt. Peut être aussi pour apaiser la douleur suite à cette perte qui l’affecte beaucoup, il commence à prendre part activement à la vie politique française, si bien que, en 1852 il est expulsé de France à cause de son hostilité affichée à Napoléon III. Il reste en exil pour plus de vingt ans. Au cours de ces longues années, il écrit Les Misérables, publié en 1862, et la partie la plus riche de son œuvre. De retour en France en 1870 à la proclamation de la République, il revient à Paris où il est accueilli triomphalement. Il est élu député en 1871, puis sénateur en 1876. Il meurt le 22 mai 1885 des suites d’une congestion pulmonaire. La Troisième République l’honore par de grandioses funérailles nationales auxquelles plus de deux millions de personnes ont assisté.

Victor Hugo a joué un rôle très important à son époque, comme homme de lettres et comme homme politique. Au niveau littéraire il joue un rôle central dans l’avènement du romantisme et dans la rupture avec les règles du théâtre classique. Au niveau politique c’est un homme d’ouverture. Il défend des idéaux de justice et de liberté. Il a lutté pour la paix, contre la peine de morte et en faveur des femmes.

Les misérables T1 Victor Hugo Victor Hugo
Les misérables T2 Victor Hugo Victor Hugo
Les misérables T3 Victor Hugo Victor Hugo
Les misérables T4 Victor Hugo Victor Hugo
Les misérables T5 Victor Hugo Victor Hugo
A ses pieds ce qu’on peut cultiver et cueillir ; sur sa tête ce qu’on peut étudier et méditer ; quelques fleurs sur la terre et toutes les étoiles dans le ciel.
À tous les étages de la société, tout ce qui travaille, tout ce qui pense, tout ce qui aide, tout ce qui tend vers le bien, le juste et le vrai, c’est le peuple ; à tous les étages de la société, tout ce qui croupit par stagnation volontaire, tout ce qui ignore par paresse, tout ce qui fait le mal sciemment, c’est la populace. En haut : égoïsme et oisiveté ; en bas : envie et fainéantise : voilà les vices de ce qui est populace.
A travers le mal, qui est à la surface, le beau, qui est au fond, agit. Forma, la beauté. Le beau, c’est la forme. Preuve étrange et inattendue que la forme, c’est le fond. Confondre forme avec surface est absurde. La forme est essentielle et absolue ; elle vient des entrailles mêmes de l’idée. Elle est le Beau ; et tout ce qui est beau manifeste le vrai.
Aimer, c’est avoir dans les mains un fil pour toutes les épreuves, un flambeau pour tous les chemins, une coupe pour tous les fleuves !
Aimer, c’est donner à autrui, par une sorte de pouvoir créateur, une existence supérieure.
Aimer, c’est la moitié de croire. 
Aimer, c’est la vie et c’est le bonheur : Je t’aime !
Aimer, c’est sentir toute la nature vivre en son cœur.
Aimer, c’est vivre ; aimer, c’est voir ; aimer, c’est être. 
Approcher toujours, n’arriver jamais ; telle est la loi. La civilisation est une asymptote. Toutes les formes du progrès sont la Révolution.
Après une vie d’amour, une éternité d’amour, c’est une augmentation.
Assassiner un homme est un crime, assassiner un peuple est une question.
Au banquet du bonheur bien peu sont conviés.
Aucune vertu ne peut se loger dans la haîne.
Aujourd’hui, je refais ainsi la définition de la Révolution : Une grande lumière mise au service d’une grande justice.
Avant de s’agrandir au dehors, il faut s’affermir au dedans.
Ayez pitié. Voyez des âmes dans les choses.
Ce n’est pas la chair qui est réel, c’est l’âme. La chair est cendre, l’âme est flamme.
Ce que je ne dédaigne pas, monsieur, c’est la plainte d’un homme de coeur et de bonne foi, même quand il est injuste. Je cherche à l’éclairer : c’est pour moi un devoir de conscience.
Ce qui n’est pas beau a tort d’être ; la beauté n’aime que la beauté.
Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison.
C’est un instinct des femmes dans tous les pays d’ajouter la coquetterie
à la nature. La nature leur donne la chevelure, cela ne leur suffit pas elles y ajoutent
la coiffure; la nature leur donne le cou blanc et souple, c’est peu de chose, elles y attachent le collier; la nature leur donne le pied fin et petit, ce n’est point assez, elles les rehaussent par la chaussure. Dieu les a fait belles, cela ne leur suffit pas, elles se font jolies.
Cette âme est pleine d’ombre, le péché s’y commet. Le coupable n’est pas celui qui y fait le péché, mais celui qui y a fait l’ombre.
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent.
Chaque homme dans sa nuit s’en va vers sa lumière.
Chaque chose dans la nature donne à l’homme le fruit qu’elle porte, le bienfait qu’elle produit. Tous les objets servent l’homme, selon les lois qui
leur sont propres ; le soleil donne sa lumière, le feu sa chaleur, l’animal son instinct, la fleur son parfum. C’est leur façon d’aimer l’homme. Ils suivent leur loi, et ne s’y refusent pas et ne s’y dérobent jamais ; l’homme doit obéir à la sienne. Il faut qu’il donne à l’humanité et qu’il rende à la nature ce qui est sa lumière à lui, sa chaleur, son instinct et son parfum, l’amour.
Chaque flot du temps superpose son alluvion, chaque race dépose sa couche
surle monument, chaque individu apporte sa pierre. Ainsi font les castors,
ainsi font abeilles, ainsi fontles hommes. Le grand symbole de l’architecture Babel, est une ruche.
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