L’incendie de Dixie en Californie, le plus grand feu de forêt qui brûle actuellement dans le pays, est devenu le deuxième plus grand de l’histoire de l’État, selon CalFire.
Le brasier a brûlé 463 477 acres -187 563 hectare- de terres dans le Nord-Est de la Californie et se place juste derrière l’August Complex Fire, qui a ravagé le Nord de la Californie il y a presque un an, brûlant plus d’un million d’acres.
Le Dixie Fire, qui a débuté le 13 juillet, était contenu à 21 % dimanche soir, selon InciWeb. Il brûle dans quatre comtés et a détruit plus de 100 bâtiments et presque rasé le centre historique de Greenville.
Près de 40 % des habitants du comté de Plumas ont reçu un ordre d’évacuation en raison de l’incendie Dixie, et quatre personnes sont portées disparues, a indiqué dimanche le bureau du shérif du comté de Plumas.
Le brasier a maintenant dépassé le Mendocino Complex Fire, qui a brûlé plus de 450 000 acres dans plusieurs comtés du nord de la Californie en 2018.
La cause de l’incendie de Dixie fait toujours l’objet d’une enquête.
“Aujourd’hui, 8 574 personnes luttent contre 39 nouveaux incendies de forêt qui, au total, ont brûlé plus de 876 055 acres” dans l’État, a tweeté CalFire.
Selon une mise à jour du National Interagency Fire Center, 107 grands feux de forêt ont brûlé dimanche dans 15 États et plus de 2,2 millions d’acres ont brûlé.
Des conditions critiques persistent dans le Montana et l’Oregon ainsi qu’en Californie. Selon le NIFC, près de 24 000 pompiers et 30 équipes de gestion des incidents s’efforcent de circonscrire les incendies.
Des vents forts ont attisé les feux actifs dans le Montana et l’Oregon, selon le NIFC.
Le Montana, avec 25 feux actifs, l’Idaho, avec 20, et l’Oregon, avec 16, sont les trois premiers aux États-Unis, selon le NIFC.
Les perspectives “continuent de refléter des conditions plus chaudes et plus sèches entraînant un fort potentiel d’activité de feux de forêt sévères dans l’ouest des États-Unis pour le reste de l’été et l’automne”, a déclaré le centre.
Par Amanda Watts et Camille Furst, CNN Theresa Waldrop de CNN a contribué à ce reportage.
Traduit avec DeepL