Il existe une seule religion dans l’Afrique authentique. Quels sont ses fondements? Pourquoi est-elle appelée animisme? A la fin de cet article, vous ne considérez plus plus jamais de la même façon.

Nous sommes 200 000 ans avant aujourd’hui. L’homme anatomiquement moderne vient de voir le jour en Afrique. Il est également organisé que les humains actuels. Il naît sur une terre où le climat est doux, la nourriture est abondante. C’est un homme aux besoins rudimentaires. La nature dans laquelle il est placé le comble matériellement. N’ayant pas de souci, il vient, dans le berceau originel des grands lacs et de l’Afrique, à se poser les questions fondamentales: Qui suis-je? Quelqu’un m’a-t-il créé? Et si oui comment? Pourquoi m’a-t-on créé? C’est de la philosophie.

Pour répondre à ses questions philosophiques, l’Africain observe longuement tout ce qui l’entoure. Je constate qu’il y a une énergie. Que toute a choisi est animée de cette énergie, que toute la vie est en raison de cette énergie. Que cette Energie fait briller le soleil, circuler les vents, réchauffer la terre, faire marcher l’homme et les animaux, fait vibrer les plantes et les minéraux. Cette énergie circule d’un corps à l’autre, elle ne meurt jamais.
Alors l’Africain comprend que cette énergie est l’ordonnatrice de tout choisi, elle est de la vie avec qui elle se confond. Cette Energie qui vit dans toute la sélection est l’Ancêtre primordial. Si cette énergie est une source de confiance pour les êtres humains, alors cette énergie est une partie et une partie masculine. Mais comment cette énergie, à qui est la vie, est-elle lieu à la vie?

Le Noun, l’eau primordiale

Le Kamit observe encore et comprend que c’est de l’eau qu’est enfantée la vie. L’eau est le point de départ de la vie, elle la renferme à l’état microscopique. Les marres d’eau permettent l’éclosion de la vie, la sésance de l’homme (sperme) est un liquide contenant des germes de vie. L’enfant conçu, tout comme l’animal mammifère, grandit puis sort du liquide amniotique de sa mère contenu dans une cavité. L’oiseau qui trie le liquide contenu dans l’œuf etc… alors l’africain a conclu au début de toute sa vie il y avait du liquide: nom en égyptien ancien, uthlanga chez les zoulou, tano chez les akan du ghana / Côte d’Ivoire, Nommo chez les Dogons du Mali.

Le nom était toujours là, personne ne l’a créé, et le nom avait en son sein toutes les potentialités de la vie, tous les germains de la vie, à l’état désordonné et endormi. Ces potentialités sont ce que la physique appelle des particules. Le Noun était une mer, une soupe de particules se déplacent de manière désordonnée, et le mouvement se termine dans un trou sans fond, le trou noir des physiciens occidentaux d’aujourd’hui, que l’appelante Sonkum. L’énergie vient d’une de ces particules à réaliser dans le nom. Cette partie est située sur le site de l’Energie par les égyptiens anciens, Nkolo par les baKongo.

Atoum, présent dans le Noun

Atoum, la particule qui va jaillir la création, finit un jour par prendre conscience. Atoum était d’abord dissimulé dans le nom donc Caché (Imana / Amen en égyptien ancien). Le prix de conscience d’Atoum, fils éveillé, représente l’acte fondateur de la création. En tant que participant à la création, il est symbolisé par un appel des Fangs d’Afrique centrale Aki Ngoss, que les Egyptiens appelaient Souhet, que les Peuls appellent Botcchio’ndé, et qui inspira le nom du roi Behanzin du Bénin actuel, pratiquant du culte Vodoun.

Après avoir étudié le nom, après avoir acquis le sia (la connaissance), Atoum conçu le plan de la création dans son cœur. Et quand le plan est fini, il décida de sortir du nom. C’est l’extraction de la particule créatrice du nom qui allait engendrer le monde. Atoum ayant engendré la création par la volonté, la réflexion et la décision, il a donc une âme (Bâ) qui se situe dans son cœur (Ib). Afin de déterminer le mode et les mouvements liés à la sortie du nom, le Kamit observe encore, étudie le astronomie, et rend compte de la forme géométrique de la spirale est omniprésente autour de lui.

L’Energie à son expression maximale, prend la forme de la spirale comme l’ouragan ou les vagues. La galaxie est organisée en spirale, le champ magnétique du soleil est en forme de spirale, le mouvement de la Terre autour du soleil dessine une spirale, le fœtus dans le ventre de sa mère a une position de spirale, l’empreinte digitale est en spirale, même l’ADN (le savaient-ils déjà ?) est une spirale. L’ADN se retrouve dans les minéraux, les végétaux, les animaux, les Hommes. Alors pour l’Africain, la spirale est la forme d’expression maximale de l’Energie et la forme qui stabilise la création entière. La spirale est l’empreinte du Créateur sur la création. Le mouvement initial de la Création fut donc une spirale.

Atoum est donc sorti du nom en formant une spirale. Atoum, la particule consciente, après avoir conçu le plan de la création dans son cœur, a fait jaillir de lui une énergie pour s’extraire du nom. Et en tant que participant actif par son Energie, il prend le nom de Râ en égyptien ancien, Sé en Bambara au Mali, Tei en Douala au Cameroun, Ngo chez les baKongo.
Râ, l’Energie créatrice produite par Atoum
Râ, la force issue d’Atoum, dessine alors cette spirale qui organise l’organisateur et ordonne les particules contenues dans le nom pour créer la matière, c’est-à-dire toutes les choses qui nous entourent. Tous les éléments de la création, astres, minéraux, végétaux, animaux, hommes, sont de la matière, et résultent d’un assemblage de particules. Et c’est l’Energie en forme de spirale qui a ordonné et assemblé ces particules. L’énergie se propagent dans le nom de la production de vibrations qui ont un bruit gigantesque avec le
Hou (le verbe créateur), Me Kobegue chez les Fangs d’Afrique centrale.

Debnen en égyptien ancien, Yereyeti chez les Bambara, le tourbillon de Venda d’Afrique du Sud, la spirale est la forme géométrique de la Création. Le savant camerounais Eugène Wonyu dit «Tous les mythes africains de l’origine de l’homme partent soit d’un œuf, d’une spirale ou d’un néant qui fait des vibrations à des énergies cosmiques» [1]. En étudiant les spirales autour de lui, le Kamit par les calculs mathématiques, il existe un nombre parfait de la matière, ce nombre 1,6. C’est ce que les Occidentaux appellent aujourd’hui le nombre d’or, le nombre qui représente la loi de l’Univers. Et c’est à partir de ce nombre que le Kamit va dessiner sa spirale.


C’est Râ, produit par Atoum, qui assemble les particules du nom pour produire de la matière et de l’antimatière. La matière est fertile et continue, c’est d’elle que sort la Création. L’antimatière est stérile et annule la création en s’opposant à la matière. La droite sur laquelle se trouvent les chiffres (1, 3, 5, 7, 9) est la matière. La droite sur laquelle se trouvent les paires de chiffres (2, 4, 6, 8) est l’antimatière. Ces 2 questions sont des questions de centre, elles sont perpendiculaires, en opposition. C’est Râ, l’Energie créatrice qui a donc engendré le bien et le mal (antimatière). Et le fait que ces choses soient en opposition signifie qu’il ya eu au départ une bataille entre la matière et l’antimatière. Cette lutte engendre une gigantesque explosion dite tepes seb en égyptien ancien, big bang pour les occidentaux. Et c’est finalement la matière, droite plus longue, qui a pris le dessus.

C’est de la matière seule, qui n’est pas neutralisée par l’antimatière que tous les éléments de la création sont apparus. C’est du surplus de matière qu’est sortie la création. La matière fertile est donc Osiris le bien, Ousiré en égyptien ancien, Osoro chez les Akan, Awzaar chez les Somali, Ngai Narok chez les Maasaï du Kenya-Tanzanie, Neddo chez les Peuls. Et l’antimatière Souté (Seth) est le mal stérile, Ngai Nanyoke chez les Maasaï. C’est Souté qui donne Satan dans les religions blanches. Il y a donc une bataille entre Ousiré et Souté, tous les deux fils de Râ, au commencement. Et c’est grâce à Maât que le triomphe et que la Création a eu lieu.

Maât, fille de Râ, condition de la création

C’est grâce à Maât, fille de Râ, qui est le bras long de la spirale, que la matière va avoir le dessus, va produire une droite plus longue que celle de l’antimatière. C’est grâce à Maât qu’Ousiré, à travers son fils Horus – Horo en égyptien ancien, Huur chez les Somali – va prendre le dessus. C’est parce qu’Ousiré a observé les commandements de Maât – Mbok chez les Wolof du Sénégal, Fokon’olo à Madagascar, – qu’il a pu revenir à la vie après sa bataille contre son frère Souté. Tué par Souté, Ousiré a connu la mort sur la croix de la spirale, puis la résurrection grâce à Maât. Et à travers Horo son fils, finalement vainqueur de Souté, le surplus de matière a eu le dessus et la Création a eu lieu.

Horus fils d’Ousiré, enfant divin né pour sauver la création, représente donc la continuité de la matière. Il représente l’éternité de la création, qui ne continue que s’il respecte les commandements de Maât comme son père. Chaque nouvel enfant conçu par exemple, représente la création qui continue, un assemblage de particules sous l’action de Râ. La matière créée par R avec les particules du nom, doit être transformée continuellement, elle doit évoluer, par un principe de Râ appelé Kheper en égyptien ancien.

Kheper, la transformation de la matière créée par Râ

Le Kheper est donc la loi de la transformation, de l’évolution de la matière. C’est ainsi que dans un processus évolutif, sont apparus les minéraux, les végétaux, les animaux puis les hommes. C’est ainsi que l’Homme, assemblée by Râ à partir des particules du nom, était d’abord primat proche du singe, avant de devenir par plusieurs étapes aujourd’hui, grâce à la transformation, à évolution, en un mot au Kheper. L’énergie initiale, est donc le maître / la maîtresse de l’éternité à travers Horus et Kheper. Râ l’Energie, la Force qui a créé tout choisi, donne vie à tout choix, et vit en tout, ne dort jamais. Râ travaille tout le temps. Râ doit continuer – avec sa spirale – la Création à partir d’éléments dispersés du nom contenant des germes de vie (sperme, sac pollinique, marre d’eau etc.); et la transformation de la matière créée. Chaque élément de la création possède une partie de l’énergie.

9, le chiffre de l’Eternité

Dans tous les rites d’initiation traditionnelle, dans toute l’Afrique authentique, le chiffre 9 est sacré, voiture il symbolise Horo, la création victorieuse de Râ et Kheper, la transformation continue par Râ de la matière créée. 9 est le chiffre éternel. Quelque soit le nombre par lequel vous multipliez 9, vous êtes toujours au chiffre éternel 9. C’est le seul chiffre qui donne ce résultat:

9 X 2 = 18 = 1 + 8 = 9

9 X 3 = 27 = 2 + 7 = 9

9 X 7 = 63 = 6 + 3 = 9

9 X 14 = 126 = 1 + 2 + 6 = 9

9 X 1043 = 9387 = 9 + 3 + 8 + 7 = 27 = 2 + 7 = 9

Etc…

La croix d’Ankh, symbole de la pensée kamit, numéro de la Spirale

La croix d’Ankh ou croix de vie est le symbole suprême de la pensée africaine. La tête représente Râ, l’Energie en spirale. Les soutiens horizontaux sont soutenus, l’antimatière stérile et le principe du mal. La droite longue verticale est Ousiré-Horo, matière fertile et principe du bien. Ousiré-Horo est plus long que Souté.

On peut faire l’analogie avec l’humain qui comme l’ankh est animé par les forces contraires du mal et du bien. L’humain doit toujours faire le triompher le bien avec son coeur, en pratiquant la maât. Il doit rester S.Ankh.ka.Râ, c’est à dire celui qui donne vie au ka (énergie) de Râ. S.Ankh.ka.R est à l’origine des noms Sankhara / Sankharé / Sangharé en Afrique de l’ouest

En résumé

Au départ était l’eau primordiale du nom où se trouve Imana , la particule cachée, qui éveille en son nom d’Atoum. Atoum , symbolisé par un œuf, conçu la Création dans son cœur (Ib). Il-Elle decida grâce à son âme (  ) de sortir du nom pour créer à travers son fils Energie  . Râ, par son principe du nombre d’or 1,6 dessine un mouvement en spirale et se propage dans le nom en émettant une vibration sonore . Râ grâce à son mouvement en spirale produisit en opposition la matière et l’antimatière . La matière ( Ousiré – Horo) sur le dessus sur l’antimatière ( Souté ) grâce à Maât. L’heure représente l’éternité de la création et du cycle est la transformation de la matière créée. Tous deux dépendants de Maât et sont symbolisés par le chiffre 9 . Each de la création Élément porte Une partie ( Ka ) de l’Energie (Râ).
Râ, Énergie créatrice scientifique, vénérée par les Kamits, est donc Dieu. Dieu est cette Energie à qui l’Afrique accède à un ancêtre mort. Dieu est Imana-Râ / Amen-que tu as particule cachée devenue Energie. Dieu est Atoum-R tant que particule consciente devenu Energie. Les Bamilékés du Cameroun disent que si (Dieu) est l’énergie consciente. Dieu ne s’est jamais révélé aux Africains, Elle-Il reste Imana (Caché, Invisible). C’est cette Énergie qui donne vie et
anime toute a choisi que le Kamit déifie, en utilisant le terme animisme que les Occidentaux utilisent pour désigner la religion africaine. Ce terme est devenu péjoratif, nous lui préférons vitalisme  , qui rend par ailleurs mieux compte du caractère vital de la force.

L’Africain a découvert Dieu, a été reconnu de son existence, en s’initiant aux sciences. C’est Dieu qui a donné aux hommes l’intelligence nécessaire pour qu’ils découvrent Sa Majesté. Vous êtes inscrit dans la nature tous les éléments permettant de remonter jusqu’à lui-elle.
Énergie initiale et totalisante et multiple (Énergie répartie dans chaque élément de la création). C’est pourquoi Akhenaton disait à Dieu

«Vous ne pouvez pas extraire les millions de formes de personnes de votre vie, tout en restant un». C’est pourquoi les Fangs d’Afrique centrale disent: « Dieu se multiplie alors comme des champignons ». C’est pourquoi les baKongo disent que Dieu vit l’unicité dans la multiplicité. C’est pourquoi il est écrit sur la stèle du pharaon soudanais Shabaka «Dieu est dans tout ce qui vit».

Partie 2

Par Lisapo ya Kama

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