Si tu savais combien je désire te voir, combien j’aimerai t’avoir avec moi. Je sais très bien que je ne peux te retenir, que l’abomination de la vie commune n’est pas pour nous, mais il me semble que cela fait des années que je ne t’ai pas tenue dans mes bras. Et j’ai perdu le goût pour la vie, pour les promenades, le soleil, les femmes. Je conserve juste le goût amer et terrible de l’amour. Si je pouvais te serrer dans mes bras, je deviendrais à nouveau celui que j’ai été pour toi à certains moments. Je t’adore, tu es la seule qui existe et cela pour l’éternité. Ma petite Gala, ma belle, ma chère, maia dorogaia, ma petite, mon amour, je meurs à l’idée d’être sans toi.
— Salvador Dalí