
L’action se déroule en 1830, jusqu’en 1832. Le père Fauchelevent est mort. Cosette a 15 ans et a quitté le couvent. Victor Hugo nous parle longuement de Gavroche, âme de la ville lumière.
On y découvre Marius, le petit-fils d’un royaliste, fils d’un bonapartiste, qui décide de choisir son camp à 17 ans, quitte son grand-père et fréquente un groupe de révolutionnaires idéalistes, tout en côtoyant la misère.
Son destin le pousse à croiser un jour Cosette dont il tombe éperdument amoureux. On peut remarquer à ce sujet la tendresse de Victor Hugo décrivant avec humour et dérision ses premiers émois amoureux.
Nous assistons ensuite à la rencontre entre Jean Valjean et Thénardier sous les yeux de Marius, témoin invisible de la confrontation…
Le face-à face des deux personnages, aux noms multiples, qui se cachent de la justice mais dont l’un est descendu jusqu’au fond de l’infâmie, tandis que l’autre accède à la noblesse morale, est incroyable !
Toute la fin du tome est digne des Mystères de Paris avec bande de voleurs et d’assassins, guet-apens, victime prise en otage et menacée, intervention de la police et apparition de Javert…